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A l’aube de ses 16 ans, la princesse Aurore se piquera le doigt sur une quenouille et sombrera dans un sommeil éternel. Un prince charmant, de part le baiser d’un amour pur, réveille la belle. Ça, c’était la version de Disney. Dans cette nouvelle version, la jeune femme ne se réveillera pas.
Ce deuxième Twisted Tales qui m’a été donné de lire fut une bonne surprise. Le lecteur est plongé dans une histoire où les rôles sont inversés. Les parents d’Aurore l’ont vendue à trois méchantes fées lorsqu’elle aura atteint ses 16 ans. Ce jour-là, Maléfique vient au secours de la princesse et du royaume en proie à la destruction en arrêtant le temps.
Nous plongeons dans un monde où Maléfique règne. Elle s’occupe d’Aurore comme de sa propre fille. Un lien fort les unis. Au fil du temps, au fil du confinement, la princesse va se lasser de cette vie et de cette constante répétition des jours qui s’enchaînent et se ressemblent. Ce qui l’intrigue, c’est l’extérieur. Cet endroit détruit par ses parents où existait il fut un temps de belles créatures comme les oiseaux bleus et les lapins. En essayant de sortir de cet isolement, elle fera une étrange découverte en rencontrant le prince Philippe.
Mon coup de cœur va pour le personnage d’Aurore qui, loin de la princesse stéréotypée de Disney, questionne son rôle de devoir se marier avec un prince pour pouvoir régner, sur les cadeaux qu’on lui a fait à la naissance (la beauté et le chant) qu’elle trouve superficiels. On est face à une héroïne moderne qui casse les codes de la princesse parfaite. Dans cet univers moyenâgeux, bien qu’anachronique, le personnage réussit à questionner le personnage de la femme parfaite qui se véhicule encore aujourd’hui. Grâce à ses répliques cinglantes, elle arrive à troubler le prince et remettre en question ses croyances.
« Ce sont mes vrais cadeaux naturels : Intelligence. Bravoure. Compassion »
Liz Braswell, « Once upon a dream », traduit par Dreamy&Wonder Flavor
Petit bemol, j’ai moins aimé la longueur du retour de l’extérieur vers le château. Les descriptions sont magnifiques mais les chapitres qui s’enchaînent dans cette partie possèdent tous le même schéma narratif, à savoir, la rencontre avec un ou des personnages sympathiques qui se révèlent être des ennemis.
« Il était un rêve » de Liz Braswell est un livre qui se lit rapidement malgré ses 440 pages. Tout comme « Histoire éternelle » (chronique ici), la revisite du conte revu par Disney est original et bien réalisé. On s’y retrouve facilement en connaissant le dessin animé. Le langage est accessible et la plume de l’auteur est très belle.
Retrouvez votre âme d’enfant, mentez vous près de la cheminée avec votre plus beau plaid et lisez « Il était un rêve ».
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At the dawn of her 16th birthday, Princess Aurora will prick her finger on a cattail and fall into an eternal sleep. A charming prince, through the kiss of pure love, awakens the beautiful. That was the Disney version. In this new version, the young woman won’t wake up.
This second Twisted Tales that I read was a good surprise. The reader is immersed in a story where the roles are reversed. Aurore’s parents sold her to three evil fairies when she turned 16. On that day, Maleficent comes to the rescue of the princess and the kingdom in the throes of destruction by stopping time.
We plunge into a world where Maleficent reigns. She takes care of Aurora as if she was her own daughter. A strong bond unites them. As time goes by, in the course of the confinement, the princess will grow weary of this life and this constant repetition of days that follow one another and resemble one another. What intrigues her is the outside. This place, destroyed by her parents, where beautiful creatures such as blue birds and rabbits once existed. While trying to get out of this isolation, she will make a strange discovery when she meets Prince Philip.
My heart goes out to the character of Aurore who, far from the stereotypical Disney princess, questions her role as a princess having to marry a prince in order to reign over the gifts she was given at birth (beauty and song) that she finds superficial. We are faced with a modern heroine who breaks the codes of the perfect princess. In this medieval universe, although anachronistic, the character manages to question the character of the perfect woman who still conveys herself today. Thanks to her scathing lines, she manages to confuse the prince and question his beliefs.
« These are my true, natural gifts: Intelligence. Bravery. Compassion. »
Liz Braswell, « Once upon a dream »
The only downside was that I didn’t like the length of the return journey from the outside to the castle. The descriptions are wonderful but the chapters that follow each other in this part all have the same narrative scheme.
« Once upon a dream » by Liz Braswell is a book that is quick to read despite its 440 pages. Like ‘As old as time’ (reviewed here), the revisiting of the tale by Disney is original and well done. It’s easy to find your way around if you know the cartoon. The language is accessible and the author’s pen is very beautiful.
Find your child’s soul, lie by the fireplace with your best plaid and read « Once upon a dream ».
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